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 Affirmation de la Lituanie sur la scène internationale entre 1918 et 1924

 

 

Le ministère des affaires étrangères a exécuté la politique étrangère de la République de Lituanie. Elle a coordonné la représentation à la République de Lituanie à l'étranger, les relations diplomatiques et consulaires de l'Etat lituanien avec les pays étrangers, les relations avec les organisations internationales, a dirigé l'activité des représentations diplomatiques et des établissements consulaires de la République de Lituanie, a dirigé les négociations au nom de la République de Lituanie selon sa compétence et a rédigé des accords internationaux, a surveillé son exécution, a exécuté les ordonnances du Gouvernement en développant les relations commerciales et économiques, a défendu les intérêts des citoyens de la République de Lituanie aux pays étrangers ainsi résolu des questions de la situation des étrangers en Lituanie.

Les procès-verbaux du Conseil de l'Etat montrent le processus de la création du Premier Cabinet des Ministres [1]. Le 4 novembre au procès-verbal No 104 de réunion du Conseil de l'Etat - l'ordonnance concernant la fondation de neuf ministères, y compris le ministère des affaires étrangères, à la réunion du 5 novembre No 106 le président du Présidium du Conseil de l'Etat Antanas Smetona a informé qu'en respectant les lois de base de la Constitution intérimaire le Présidium du Conseil de l'Etat a mandaté le professeur Augustinas Voldemaras d'exécuter les fonctions du Premier ministre, ensuite il est devenu le Ministre des affaires étrangères.

 

La conférence de paix de Paris

Les procès-verbaux (LCVA f. 383, volume 7, b.1-7) des réunions de délégation, englobant le période depuis 07/03/1919, quand la première réunion de la délégation a eu lieu, jusqu'au 17/12/1919 quand la dernière réunion No 108, qui a été convoqué après l'activité officielle de la délégation, confirment l'activité de la délégation de la Lituanie auprès la conférence de paix de Paris. Les procès-verbaux des réunions de délégation reflètent plusieurs aspects du travail - en commençant par la résolution des questions organisationnelles et en finissant par la prise des décisions politiques.

Il est possible de voir l'activité de la délégation par la correspondance avec des institutions du gouvernement lituanien (LCVA f .383, volume. 7, b. 19). Il est possible de diviser les documents présentés à l'affaire en quelques groupes. Tout d'abord – ce sont des instructions du Gouvernement de Lituanie et du Ministère des affaires étrangères à la délégation où les compétences de la délégation, la position dans une ou autre situation quand certaine question est prise sont indiqués. Autre groupe des documents - les avis informatifs sur la situation en Lituanie, à l'étranger, les travaux exécutés par le Gouvernement lituanien – tel matériel aide à s'imaginer la situation dans une région, la prise du gouvernement des allemands, les luttes pour l'indépendance en Lituanie et les autres actualités politiques, économiques et sociales. La délégation auprès la conférence de paix de Paris reçoit des documents que le Ministère des affaires étrangères de la République de Lituanie envoyait à toutes les représentations de Lituanie fonctionnant aux pays étrangers.

La source importante d'examen de l'activité de la délégation de Lituanie sont des télégrammes pour la délégation lituanienne auprès la conférence de paix de Paris ( (F. 383, volume 7, b .21, 22), envoyées aux délégations de sources différentes, reflètent parfaitement les questions délibérées et les problèmes résolus - des télégrammes des crédits étrangers à l'Etat lituanien, concernant l'achat des marchandises aux pays étrangers et les possibilités les apporter en Lituanie. Les télégrammes étaient un des plus vites moyens actuels de transmission de l'information, alors c'est naturel qu'elles étaient utilisées en résolvant les questions urgentes ou présenter le plus vite possible l'information. Normalement les textes des télégrammes sont courts, montrant l’essentiel du sujet, plus tard les documents plus précis attendaient la délégation par les courriers diplomatiques.

 

La représentation aux pays étrangers

Les listes des représentations diplomatiques à l'étranger se trouvant à la base des données révèlent le dynamisme et l'intensivité de la fondation des représentations lituaniennes à l'étranger. Selon la liste des adresses des représentations lituaniennes à l'étranger[2] la Lituanie avait des représentants diplomatiques aux douze pays étrangers : en Allemagne – en exécution intérimaire P.V. Gailius, en Angleterre – T. Norus – Narusevicius, en France – O. Milasius, en Lettonie – D. Zaunius, en Finlande et en Estonie – V. Gylys, en Danemark – J. Savickis, en Suède – J. Aukstuolis, en Suisse - V. Sidzikauskas, en Italie – auprès Crinival J. Šaulys, auprès le Saint – Siège – prêtre J. Narjauskas, aux Etats-Unis J. Čarneckis, à Moscou – J. Baltrušaitis. En Transcaucasie les intérêts de la Lituanie ont été représentés par Pr. Dailidė. Le Gouvernement de Lituanie avait aussi des consulaires à Liepoya et Peltrograde ainsi le mandataire à Charkov.

Quand le processus de la reconnaissance internationale de la Lituanie a abouti, le caractère et le niveau de la représentation de la Lituanie à l'étranger a changé. Le mois de novembre 1924 la Lituanie a eu 7 légations aux pays étrangers, les diplomates qui les dirigeaient étaient appelés des courriers extraordinaires, des ministres mandatés. Aux Etats-Unis - K. Bizauskas, en Angleterre – E. Galvanauskas, au Tchécoslovaquie et Rumunie - D. Zaunius, en Italie – P. Klimas, en Russie – J. Baltrušaitis, en Allemage – V. Sidzikauskas. Les légations de la Lituanie fonctionnaient aux 9 pays, elles étaient dirigées par les chargés d'affaire en Autriche, en Suisse en Hongrie – V. Sidzikauskas, qui a résidé à Berlin, en Danemark et en Norvège – I. Šeinius, qui a résidé à Stockholm, en Estonie et en Lettonie – A. Aukštuolis, à Vatikan - J. Macevičius. Les intérêts de la Lituanie étaient représentés en France par O. Milasius, appelé le délégué du gouvernement[3].

Le mandat du mois de novembre de 1918 de Jurgis Saulis de représenter l'Etat lituanien en Allemagne témoigne la dénomination du représentant de Lituanie à l'Allemagne[4]. Parmi les affaires digitales présentées à la base des données – l'activité de la légation de Lituanie. Tout d'abord ce sont des affaires du fonds No 383 du Ministère des affaires étrangères des Archives centraux de l'Etat de Lituanie: les documents de la correspondance du Ministère des affaires étrangères avec la légation de Lituanie à Berlin sur les questions de l'activité (1919-02-0 –1919-12-01)[5].

Il faut noter qu'au tel moment quand les efforts des diplomates de la Lituanie étaient concentrés à la conférence de paix de Paris, la légation de la Lituanie à Berlin était un des plus grands et puissants centres diplomatiques de Lituanie qui transmettait aux autres centres, à la délégation de la Lituanie auprès la conférence de paix de Paris l'information reçue du Ministère des affaires étrangères. Parmi plusieurs télégrammes de l'affaire – la télégramme du commissionnaire des régions baltes, le colonel – lieutenant Wardo, à laquelle l'information sur la reconnaissance de facto de Grande Bretagne est présentée[6].

Une des plus principales obligations des représentations diplomatiques de Lituanie était de présenter l'information au Bureau de presse de Lituanie à Kaunas. Cela est bien reflété à l'avis de 1919 de la représentation de la Lituanie à Berlin au bureau de presse de Lituanie[7]. Il est affirmé au document que la Représentation comme une institution soutenue par le gouvernement, doit servir les établissements du gouvernement, exige que toute la source d'information reçue de la Représentation de Berlin soit indiquée, cela veut dire la représentation de la Lituanie à Berlin, ainsi exige que l'information soit présentée à la presse aux mêmes conditions, ne faisant pas d'attention à l'orientation politique et idéologique. «Il faudrait, bien sûr, faire l'exclusion que pour la presse qui est contre l'Etat de Lituanie et son gouvernement»[8].

L'activité de la mission en Suisse en 1919 est reflétée à l'affaire digitale « Les documents sur l'activité de la mission de la Lituanie en Suisse»[9]. Il est claire qu'en 1919 un des plus principaux devoirs de la représentation est une diffusion de l'information et sa transmission entre les représentations de Kaunas, Paris et autres représentations en Lituanie, l'observation et l'analyse de la presse étrangère (l. 5). L'avis de la délégation de Lituanie auprès la Conférence de paix de Paris que le Gouvernement de Grande-Bretagne a reconnu la Lituanie de facto[10] est présenté à l'affaire. Les documents se trouvant dans l'affaire dévoilent aussi la situation financière complexe des représentations diplomatiques – J. Šaulys, qu' en octobre 1919 est devenu le chef de la mission de la Lituanie en Suisse, s'est adressé à la délégation de la Lituanie auprès la Conférence de paix de Paris en demandant de prêt (l. 10–11). La lettre du membre de la délégation de Lituanie auprès la Conférence de paix de Paris de P. Klimas de la fin du mois d'avril de 1919 destinée au représentant de Lituanie à Berlin J. Saulis dévoilent les conditions du travail et les moyens des diplomates de Lituanie, en utilisant lesquels ils échangeaient l'information. A cause le contenu informatif de la lettre, son extrait a atteignit la mission de Lituanie en Suisse (l.89–91). Quelques avis du militaire des relations auprès la commission du contrôle militaire de l'Union des Nations de 1921, informant sur l'activité de la commission indiquée [11] sont dans l'affaire.

Le travail de la mission de Lituanie en 1920–1921 en Suisse illustre l'affaire «Les documents sur l'activité de la mission de Lituanie en Suisse»[12]. Dans cette affaire des télégrammes, les avis, destinés au Ministère des affaires étrangères et autres documents, dévoilant les réalités de tels jours – le but de la Lituanie de devenir un membre de l'Union des Nations sont présentés. Un des plus principaux objectifs de la politique des affaires étrangères de la Lituanie – le but de la reconnaissance internationale est reflétée par l'avis sauvegardé dans une affaire sur la rencontre entre le représentant de la Lituanie en Suisse Vaclovas Sidzikauskas et le gouvernement de Suisse concernant la reconnaissance de la Lituanie qui a eu lieu le 1 mai 1921[13]. C'est un document informatif, présentant quelle position était le gouvernement de Suisse et des autres gouvernements des pays neutres scandinaves en ce qui concerne la reconnaissance de la Lituanie. La Suisse coordonnait la question de la reconnaissance de la Lituanie avec les pays scandinaves et les autres pays neutres, qui ne se dépechaient pas de reconnaître la Lituanie. La cause principale de tel retard était une question non résolue de Vilnius et que l'indépendance de la Lituanie n'était pas reconnue par de grands pays. Les arguments sont présentés aussi dans ce document, utilisés par le diplomate de la Lituanie pour nier telle position des pays étrangers – la preuve de l'importance de reconnaissance pour la Lituanie et les relations internationales, en motivant que la reconnaissance de la Lituanie après que de grands pays européens ne la reconnaissent, aucune impression cela ne ferra aux lituaniens, cela sera qu'un fait intéressant. Autre argument a été basé sur l'appellation à la neutralité de la Suisse, selon le diplomate de Lituanie, c'est une principale cause pour laquelle de grands pays ne reconnaissent pas la Lituanie, la cause principale est politique – la pression pour la Lituanie en résolvant le conflit avec la Pologne. Selon la confirmation de V. Sidzikauskas, les suisses étaient impressionnés par le fait que l'Argentine a reconnu l'indépendance de la Lituanie.

La partie des affaires présentées dévoilent l'histoire de la représentation de la Lituanie aux pays scandinaves. A l'affaire «La correspondance du Cabinet des ministres avec le Ministère des affaires étrangères concernant les représentations de la Lituanie en Lettonie, en Suède et en Finlande» (1919-01-07–1920-04-20) on présente le mandat de 11/02/1919 à Jurgis Savickis de représenter la Lituanie en Danemark[14]. Les activités exécutées par les diplomates de la Lituanie dans les années 1920–1921 sont dévoilées aux «Documents concernant l'activité du Consulat de Copenhague» se trouvant aux Archives centraux de l'Etat lituanien»[15]. Il est clair de ces documents qu'au Danemark et aux autres pays,les diplomates lituaniens surveillaient et analysaient la presse locale, sur les tendances de cette période et présentaient son opinion au Ministère des affaires étrangères. A son tour le Ministère des affaires étrangères envoyait des instruction de l'activité, informait le Gouvernement de Lituanie sur l'une ou l'autre question. Les diplomates participaient aux rencontres avec des politiciens des pays où ils représentaient la Lituanie, allaient aux rencontres aux pays voisins. L'autre fonction importante des diplomates était la diffusion de l'information su la Lituanie – différentes brochures, information sur la Lituanie diffusée à la presse étrangère. Ainsi l'information liée à l'économie a été accumulée, les possibilités d'export ont été analysées.

L'avis à la presse suédoise sur le visite du représentant aux pays scandinaves en Suède [16] témoigne l'activité de la diffusion de l'information de J. Savickis, l'avis à la presse danoise «Le pays qui est obligatoire à connaître»[17]. Il est possible que l'activité intense du représentant de la Lituanie aux pays scandinaves et la diffusion profonde de l'information sur la Lituanie exécutées par le Bureau de presse de la Lituanie à Stockholm a eu de l'influence au fondement de l'organisation à la dénomination Pour le soutien financier de la Lituanie de la Communauté de Danemark en 1921. Le représentant J. Savickis a aidé d'organiser l'exposition à Copenhague. Le but d'exposition - «refléter la situation pénible de la Lituanie», faire connaissance les danois avec le malheur que les gens de la Lituanie ont subi en cherchant de l'indépendance [18].

Au contexte du conflit de Lituanie et de Pologne l'article «Le précédent pour la résolution du conflit des lituaniens et des polonais» d'I. Seinius, ayant dirigé Bureau de presse de la Lituanie à Stockholm, est important[19]. Tel précédent est appelé le conflit de la Suède et de Finlande concernant les îles d'Aland et la décision concernée prise par l'Union des Nations. I. Seinius qui était le dirigent du Bureau de presse à Stockholm surveillait et analysait aussi la presse locale, présentait l'information au Ministère des affaires étrangères - «A la presse scandinave Korfanty et Zeligovski[20].

On ne peut pas exclure que l'activité intense et dirigée du représentant de la Lituanie aux pays scandinaves était une des causes qui ont déterminé que le mai de 1921 il a été décidé au Reichstag de Danemark de fonder le Consulat de Danemark à Kaunas[21],et le 7 juin l'ordonnance du Gouvernement de Danemark concernant le fondation du Consulat de Danemark à Kaunas a été prise[22]. Après quelques jours le Gouvernement de la Lituanie a approuvé la nomination E. Bierring à la poste du représentant de Danemark en Lituanie[23]. Encore une témoignage de la fondation du Consulat de Danemark en Lituanie – la télégramme de J. Savickis sur la nomination du consul danois pour la Lituanie [24].

J. Savickis représentait aussi les intérêts de la Lituanie en Islande. En 1922, après que l'Islande a reconnu de jure l'indépendance de la Lituanie, il s'est rencontré avec le représentant d'Islande à Danemark et a discuté les possibilité de la collaboration entre les pays[25].

Le travail excellent du représentant de J. Savickis est témoigné par le fait qu'au septembre 1922 l’audience privée d'une demi heure a été accordée par le roi de Royaume de Danemark, qui «a exprimé sa joie que la Lituanie a rené et il a souhaité de bon avenir»[26].

L'affaire «Les télégrammes sur l'activité de Consulat à Danemark en 25/04/1919 – 29/11/1921» sauvegardée aux Archives centraux de l'Etat de Lituanie présente l'activité du représentant de la Lituanie. On y trouve les télégrammes du représentant J. Savickis au Ministère des affaires étrangères, la plupart de ces télégrammes est liée aux questions de l'activité de soutien financier du consulat et d'organisation, cela confirme que cette représentation de la Lituanie n'a pas échappé des difficultés financières. La télégramme de 28 novembre 1921 de J. Savickis au ministre des affaires étrangères J. Purickis est intéressante. J. Savickis y écrit que le Ministère des affaires étrangères de Danemark a exprimé sa doute si Chargé des affaires peut être le représentant aux encore deux pays scandinaves, parce que jusqu'au maintenant telle pratique n'était pas appliquée, et les représentants des pays étrangers aux pays scandinaves étaient nommés les représentants ayant les postes des ministres[27].

A l'affaire se trouvent trois documents importants pour la reconnaissance de jure de la Lituanie. Tout d'abord – le 22 septembre 1921 le Ministre des affaires étrangères a reçu la télégramme d'I. Seinius par laquelle il a été informé que le représentant de Norvège à Copenhague a visité la représentation de la Lituanie et, mandaté par son gouvernement, a présenté la déclaration que le 30 septembre le Conseil de l'Etat se réunira chez le roi et déclarera la reconnaissance de jure de la Lituanie[28].

Autre télégramme importante – l'avis d'Ignas Seinius de 29 septembre 1921 au ministre des affaires étrangères de la Lituanie que le 28 le Danemark a reconnu de jure la Lituanie et la note de la reconnaissance a été envoyé par le consul de Danemark en Lituanie, M. Biering[29]. Le mois d'octobre 1921 J. Savickis a informé le ministre des affaires étrangères que par la déclaration de la représentation de Suède à Copenhague, la Suède a reconnu de jure la Lituanie. Il est noté à la télégramme que la représentation reçoit beaucoup de félicitations quand les pays scandinaves ont reconnu la Lituanie[30].

Les télégrammes de la représentation de la Lituanie depuis le mois d'avril 1919 présentées à l'affaire aident à s'imaginer non seulement l'activité de la représentation de la Lituanie à Copenhague, mais aussi l'activité de toutes les représentations de la Lituanie pendant cette période. Ces télégrammes soulignent aussi les efforts des représentants lituaniens d'organiser la résistance commune de l'armée lituanienne et les forces militaires d'Allemagne ayant restées en Lituanie à l'invasion des bolsheviks. Il est clair des télégrammes présentées que le mécontentement des militaires allemands la commission militaire de France accueillie avec joie en Lituanie, pour cela ils n'étaient pas d'accord de participer aux actions militaires de l'armée de Lituanie contre les bolsheviks. Les représentants de la Lituanie à Berlin, à Copenhague, à Londres ainsi les représentants auprès la conférence de paix de Paris ont été ordonnés de mettre tous ses efforts, que les pays d'Entente fassent la pression aux allemands, pour qu'ils participent aux actions militaires organisées par les lituaniens [31].

L'affaire digitale «Les documents sur l'activité du consulat de Danemark en Lituanie» témoigne les relations intenses entre la Lituanie et la Danemark, sans les documents confirmant l'évaluation des relations de la Lituanie et le Danemark, on présente la télégramme de30/09/1921 de consul E. Biering concernant la reconnaissance de jure de la Lituanie et la collaboration des Etats[32].

Un des premiers pays, qui ont reconnu de facto la Lituanie a été le Suède (à la fin de 1918) et la Norvège (au milieu de 1919). A ce moment les intérêts de la Lituanie au pays scandinaves ont été représentés par J. Aukstuolis - le février 1919-1922, depuis le février 1922 à la fin 1923 le solliciteur intérim était J. Savickis, qui a résidé à Danemark, plus tard il était remplacé par I.Seinius[33].

Comme les autres représentants de la Lituanie J.Aukstuolis s'occupait de la reconnaissance de l'indépendance de la Lituanie, présentait l'information sur la situation actuelle au Ministère des affaires étrangères de la République de Lituanie. Il n'y a pas de doute que la représentation diplomatique de Lituanie à Suède et au Norvège a causé ce que le mois de novembre 1920 aux couches du gouvernement du Suède et du Norvège la question de la reconnaissance de jure de la Lituanie a été délibérée. A l'affaire «Les documents sur l'activité des représentations de la Lituanie»[34] on présente l'écriture du représentant de la Lituanie en Suède au Ministre des affaires étrangères Augustinas Valdemaras sur la décision de Suède et de Norvège de reconnaître de jure la Lituanie[35].

Il est possible de trouver l'information sur l'activité de 1923 de la représentation de la Lituanie en Suède à l'affaire digitale «La correspondance avec la représentation de la Lituanie à Stockholm»[36].

L'information sur l'activité des représentations de la Lituanie en 1920 est présentée à l'affaire «Les documents sur l'activité des représentations de la Lituanie» et «La correspondance du Ministère des affaires étrangères avec les représentations»[37]. Beaucoup de documents – les avis et les télégrammes, dévoilant les activités des diplomates et les questions naissant dans la correspondance, sont présentés aux affaires «Documents différents, les télégrammes d'Elta» - les documents de 1923 sont présentés[38].

Le 12 août 1919 la représentant de la Lituanie en Lettonie a été nommé J. Šliūpas[39]. Le 27 novembre 1919 le dirigeant du Ministère des affaires étrangères de la Lituanie a informé le Ministère de défense nationale de la République de Lituanie que le directeur de la division sanitaire du Ministère de défense nationale le lieutenant-général docteur Pranciškus Vaiciuška est nommé le représentant de l'Etat lituanien en Igaunie (l'ancienne dénomination de l'Estonie)[40]. Le 20 décembre 1919 le Ministère des affaires étrangères de la République de Lituanie a mandaté P. Vaiciuska de représenter la Lituanie en Estonie[41]. Ce mandat peut être trouvé à l'affaire «Les documents de la représentation de la Lituanie en Estonie, 1940»[42]. Il est claire de la correspondance de P. Vaiciuska et le Ministère des affaires étrangères dans une affaire que le représentant a rencontré de certaines difficultés financières – commençant par les questions du paiement de salaire en finissant par la confirmation de l'estimation du budget de la représentation. Le mois de décembre le représentant a reçu le droit de commander le sceau « La représentation de la Lituanie au pays d'Igaunie»[43]. Le 11 décembre 1919 le Gouvernement de Lituanie a mandaté P. Vaiciuska de participer comme le membre de délégation en établissant une trêve entre la Lituanie et l'Union soviétique [44].

Sans les télégrammes, la correspondance, qui se trouvent normalement dans telles affaires, quelques documents ont été séparés. Tout d'abord l'avis confidentiel de 20 juillet 1920 de V. Gylys au Ministère des affaires étrangères de la République de Lituanie où il présente l'information sur le représentant nommé par le Gouvernement de Finlande pour les pays de la Lituanie et de la Lettonie, le magistrat des sciences philosophiques Monsieur Silvander[45]. Selon l'affirmation de représentant de Lituanie, Monsieur Silvander s'intéressait beaucoup sur la Lituanie, a présenté le livre sur la Lituanie, était enthousiaste envers les lituaniens. Alors V. Gylys a recommandé de l'informer «plus étroitement sur avec nos personnages dans le même domaine», pour qu'il reçoit en avance «une information correcte de nos relations avec les polonais». Selon V. Gylys il est une vraie possibilité d'éviter que les polonais l'informeraient en Lituanie «comme ils veulent» [46].

Le mois de mars 1920 P. Vaiciuska a été remplacé le représentant de Lituanie en Finlande et Estonie V. Gylys[47]. Le 10 avril 1920 il a informé le Ministère des affaires étrangères de la Lituanie sur la situation dans une représentation de la Lituanie en Estonie. A ce temps la représentation s'est hébergée que dans une seule chambre, appelée «mauvaise», qui n'était pas même rémunérée. Il est claire de document que le représentant de la Lituanie est une seule personne travaillant et organisant le travail, qui a du d'accueillir des personnes intéressées aux questions différentes, mais de préparer, imprimer et réimprimer de différents avis en utilisant la machine de l'impression, pour les différentes affaires visiter aux ministère de l'Estonie, apporter des paquets et télégrammes. Le représentant avait doutes valides serait-il possible d'exécuter des travaux importants dans telles conditions. Selon V. Gylys, en envisageant d'exécuter de travaux plus importants il faut que le ministère consacre de l'argent pour la location d'un appartement au moins de 3 chambres, pour l'acquisition de la machine d'impression, les salaires pour une bon secrétaire et le servant[48].

Autre affaire, à laquelle les documents sont présentés, dévoile l'histoire de la représentation de la Lituanie en Estonie et en Finlande, «les documents sur l'activité des représentations en Estonie et en Finlande»[49]. Parmi ces documents la télégramme du Président du Comité supérieur de la défense de la Lituanie de M. Slezevicius au Ministre des affaires étrangères J.Purickis en ce qui concerne l'ordonnance du Gouvernement de la République d'Estonie de reconnaître de jure la Lituanie[50].

 

La reconnaissance de l'indépendance

Le 22 octobre 1918 on s'est adressé pour la première fois au Gouvernement de Suède en ce qui concerne la reconnaissance. Le membre du Conseil de la Lituanie M. Ycas l'avait fait, mais la demande n'était pas enregistrée. Un peu plus tard, à la fin du novembre 1918 à travers le courrier de Suède à Berlin le représentant de la Lituanie à Berlin J.Saulys a demandé de reconnaissance. La chronologie ne présente pas les données quand la reconnaissance exacte a été demandée à Norvège, mais les dates de reconnaissance de facto de Suède et de Norvège ont été fixées. La Suède était le premier pays ayant reconnu la Lituanie de facto par la note du courrier de 12 décembre 1918, quand la Lituanie n'était devenu encore factuellement l'Etat, au début de 1919 les reconnaissances de facto de Norvège et de Danemark ont été reçues[51].

Le Gouvernement de la Lituanie, en voyant le retard des pays de l'Ouest de reconnaître légitiment l'indépendance de la Lituanie, en cherchant de la paix pour la régionn appauvrie par la guerre, à la fin de 1920 a pris la proposition de l'Union soviétique présentée encore le mois de septembre 1919 pour les négociations de la paix. Les négociations ont débauchées le 7 mai. A la fin de mai elles étaient suspendues et renouvelées qu'à la deuxième partie du mois de juin. Le 12 juillet 1920 l'accord de paix entre la Lituanie et la Russie a été signé, par son premier paragraphe la souveraineté de la Lituanie a été reconnue. Il était affirmé au paragraphe de reconnaissance que l’autonomie et l'indépendance de l'Etat lituanien sont reconnues en se basant sur le principe libre de la décision des nations et de rejetant la politique impérialiste de tsarisme dont le résultat était l’annexion de la Lituanie à la Russie[52].

La préparation de la Lituanie aux négociations de paix avec la Russie soviétique, le déroulement des négociations se reflète aux sources digitaux. Le plus d'information en ce qui concerne cette question est présentée aux affaires «Les négociations de la Lituanie et de la Russie en ce qui concerne l'accord de paix»[53] et «Les documents de l'activité de la délégation de la Lituanie pour les négociations avec la Russie soviétique»[54].

A l'affaire «Les négociations de la Lituanie et de la Russie concernant l'accord de paix» ont présente des documents, englobant la période depuis 17/12/1919 à 17/12/1923, dévoilent l'étape de préparation pour les négociations concernant la paix avec la Russie soviétique, ainsi le déroulement des négociations, montrent les buts et les objectifs des pays en négociation. On peut séparer l'instruction au courrier de la Lituanie en Russie[55]. Il y est indiqué qu'après l'échange des actes de ratification d'accord de paix le représentant de la Lituanie en Russie doit avoir de bonnes relations avec le Gouvernement de Russie et la nation des russes, défendre les intérêts du Gouvernement de Lituanie et des citoyens de la Lituanie en Russie, informer le Gouvernement de Lituanie sur tout qui est lié avec le bien-être de la Lituanie et des citoyens de la Lituanie. Sur tout l'information sur le gouvernement bolshévik, son activité et des crises possibles a été accentués, les relations de Russie avec les pays étrangers, les négociations des bolshéviks avec les pays d'Entente, la présentation de l'opinion de société.

Le mai 1920 le projet d'accord militaire de Russie et de Lituanie. Il y affirmé qu'en Lituanie et en Russie, la situation factuelle de guerre avec la Pologne se trouve[56]. Quand la Pologne occupe les territoires connues de la Lituanie et de la Russie, la Lituanie voulant de recouvrir ses territoires, tout d'abord la Lituanie discute ses frontières au projet d'accord. Il est indiqué que les pays signant l'accord ne commenceront pas les négociations mutuelles avec la Pologne, la Russie a assuré la Lituanie de la défense de son territoire aux lieux indiqués, on parlait que deux parties pour ses objectifs de guerre donneront la possibilité d'utiliser de chemins de fer d'une des parties, présenteront l'aide militaire. Au point 5 de l'accord on parle sur le fait que la République de Lituanie transmet toutes ses forces militaires à la connaissance du dirigeant des armées militaires de Russie, présente toute information.

A la télégramme de 09/03/1920 au Ministère des affaires étrangères on informe que les russes, ne voulant pas charger les négociations de paix avec les polonais, ne veulent pas de marquer les frontières de la Lituanie et de la Pologne, proposent de marquer les frontières aux annexes secrets d'accord. Il est indiqué que les russes acceptent les négociations de paix en se basant sur les négociations avec l'Estonie[57].

Aux jusogrammes de la fin d'avril se reflètent les questions organisationnelles des négociations, l'opinion que la délégation de la Lituanie doit partir aux négociations[58].

A l'affaire on peut voir l'avis de vice-ministre P. Klimas au ministre des affaires étrangères A. Valdemaras où on présente l'information que le Cabinet a pris l'ordonnance de conduire les négociations à Dorpote, et en ce qui concerne les frontières a décidé de respecter le principe ethnographique – Kauno, Vilniaaus, la province de Suvalkai, la partie de province de Gardinas jusqu'à Nemunas. Il est indiqué aussi qu'on respecte l'accord de paix entre l'Estonie et la Russie, la composition de la délégation sera énumérées[59].

Le 8 mai T. Norus-Naruševičius a informé par la télégramme le Ministère des affaires étrangères de la République de Lituanie, que Cicerinas a proposé la coordination des actions militaires contre la Pologne. La délégation n' a pas répondu à telle proposition, a attendu des ordonnances du gouvernement central. Il est affirmé à la télégramme que les conditions de paix dépendent de l'accord en ce qui concerne cette question[60].

Le 9 mai la délégation de la Lituanie a reçu les instructions par l'acte séparé pour la paix avec la Russie en ce qui concerne la reconnaissance de l'indépendance de la Lituanie. Il était pensé que l'acte séparé de la reconnaissance est important seulement au cas de la destruction des négociations, alors la délégation a eu l'ordonnance de ne pas poser cette question et au cas de besoin d'expliquer aux russes que le gouvernement délibère cette question et n'a pas donné encore des instructions concrètes. Il a accentué surtout la signification de la définition des frontières au cas d'impossibilité d'arriver au même accord, il a été ordonné de déclarer que le gouvernement considère les négociations impossibles jusqu'au la Lituanie n'est pas reconnu par l'acte séparé[61]. Alors que le 13 mai la télégramme de la délégation illustre clairement la position de Russie en ce qui concerne cette question – la délégation des négociations de Russie a proposé la reconnaissance de l'indépendance par un acte séparé qu'au cas si la Lituanie participe aux actions militaires contre la Pologne[62]. La télégramme de même jour du ministre des affaires étrangères A. Voldemaras a ordonné de suivre cette position que la Lituanie ne participera pas aux actions militaires exécutées par la Russie contre la Pologne jusqu'à la conclusion d'accord de paix, parce qu'il n'y aucune assurance que les bolshéviks n'attaqueront pas la Lituanie[63].

Un des plus significatifs documents sauvegardés dans une affaire est une déclaration de 22 mai 1920 du Premier ministre de la Lituanie destinée à la délégation de la Lituanie pour la paix avec la Russie sur la réunion du Cabinet des ministres où la question de rappel de la délégation des négociations. Les motifs concernant le rappel de la délégation y sont présentés : tout d'abord les limites proposées par les bolshéviks ne diffèrent pas des limites que les polonais veulent reconnaître aussi, ensuite les bolshéviks lient la reconnaissance de l'indépendance à la participation de la Lituanie à la guerre contre la Pologne et cela a l'importance de trois voies : tout d'abord témoigne que la non question de l'indépendance de la Lituanie déclarée par Cicerinas est une falaise, ensuite le fait des négociations concernant le soutien militaire peut devenir le prétexte pour les polonais d'attaquer Kaunas et finalement, les relations avec les bolshéviks jetteraient nous de l'orbite de l'ouest et introduireraient dans une orbite des bolshéviks et nous dépendrions complètement de leur grâce. Les motifs contre le rappel de la délégation ont été présentés aussi :en annulant les négociations on perd la possibilité de recevoir l'acte de reconnaissance, deuxièmement, on confirme non officiellement la théorie des polonais qu'il faut battre les bolshéviks et de pas conduire les négociations avec eux. En considérant tout ce qui était mentionné, la deuxième voie a été choisie – de rappeler la partie de la délégation et de suspendre les négociations. L'instruction du gouvernement à la délégation : Norus, Bizauskas, Rozenbaunmas, Klesčinskas, Liutkus et Grinkevičius sont invités de revenir à Kaunas pour l'information orale. Les négociations sont suspendues. T. Norus-Naruševičius a été obligé avant de partir de recevoir le dernier mot des bolshéviks concernant les frontières et la reconnaissance de l'indépendance[64].

Le même jour le président de la délégation de paix avec la Russie T.Norus-Narusevicius a commenté telles décisions du Cabinet des ministres à la télégramme. Dans sa télégramme il affirmait que pour Cicerinas il n'y a pas de question de la reconnaissance de la Lituanie, il accepte de l'inclure à l'accord de paix comme un point séparé. Il sera d'accord de reconnaître l'indépendance si la Lituanie est d'accord avec l'action militaire commune contre la Pologne. Selon l'affirmation de T. Norus-Naruševičius le rappel de la partie de la délégation en Lituanie soit compris par les russe comme le désir d'annuler les négociations et cela selon la délégation, soit nuisible envers l'Ouest mais ainsi pour les relations avec la Russie. Selon l'affirmation de Norus il est difficile à croire que les polonais attaquaient Kaunas en même temps quand les russes les attaquent à la direction de l'Est. Il est très important pour les russes que la Lituanie ne conclut pas l'accord militaire avec la Pologne[65].

Les documents très informatifs sont les avis de vice-ministre des affaires étrangères Petras Klimas destinés au Ministère des affaires étrangères à Kaunas concernant les négociations avec la Russie soviétique[66]. Au premier avis il présente le rapport de déroulement des négociations avec la Russie soviétique depuis le 1 mai à 25 mai. Il est affirmé à l'avis que pendant la période mentionnée que deux questions ont été discutées deux fois. Tout d'abord la reconnaissance de l'indépendance de la Lituanie par l'acte séparé, les causes de refus de l'accord de reconnaissance, et ensuite les questions des frontières de la Lituanie. Selon P. Klimas, ce sujet était discuté le plus en raison de la terre de Slonim dont la plupart des habitants étaient les biélorusses et en raison des limites ethnographiques de la Lituanie. Deuxième avis de P. Klimas au Ministères des affaires étrangères englobe la période depuis 25 mai au 13 juin, selon lui pendant ces trois semaines on n'a pas réussi de conclure des accords importants et les négociations à défaut du président sont arrêtées au fond. D'autre part la délégation de la Lituanie a réussi de s'expliquer l'approche de Russie aux autres questions actuelles des négociations – la retour des valeurs de l'art et de la culture, le remboursement des dettes, des dommages, de revenue des exilés et des otages.

La question de conclusion d'accord de paix avec la Russie a été délibérée aux réunions de la Commission des affaires étrangères du Seimas de fondement, qui ont eu lieu le 30 de mai, les 4, 8, 11 et 13 de juin[67].

A la deuxième partie du juin les négociations entre la Lituanie et la Russie soviétique ont été renouvelées. A la télégramme secrète cryptée du 1 juillet la délégation lituanienne a reçu des ordonnances de ne pas arrêter les négociations pour les raisons économiques et en voyant qu'il n'est pas possible de recevoir plus, faire des réductions avec lesquelles le gouvernement sera d'accord. Toutes les réductions devraient être faites en exécutant les exigences minimales de territoire[68].

A la télégramme secrète cryptée de 4 juillet destinée pour la délégation de la Lituanie on ordonne qu'au cas d'exécution des exigences territoriales de la Lituanie, d'obtenir par l'accord le plus grand profit économique possible et de finir les négociations le plus vite possible. Il est recommandé de n'être pas d'accord pour le déplacement des négociations à Riga[69]. Pendant le dernier étape des négociations, la délégation de la Lituanie reçoit plus de télégrammes cryptées secrètes avec des ordonnances et des instructions.

Autre affaire où l'information importante liée à la conclusion d'accord de paix entre la Lituanie et la Russie, les documents de l'activité de la délégation pour les négociations de paix avec la Russie soviétique (les projets d'accord de paix, les procès-verbaux, les instructions et les estimations)[70].

On sauvegarde ces documents digitaux dans une affaire: l'accord entre la Russie soviétique et l'Estonie, qui est devenu un exemple pour la délégation de la Lituanie pendant les négociations avec la Russie soviétique[71].

Le projet d'accord de paix entre la Lituanie et la Russie soviétique[72], la rédaction finale du contrat[73], les règles communes pour la délégation pour la paix de la Lituanie avec la Russie[74]. La délégation de la Lituanie a été divisée en six subcommisisons, chaque subcommission et son président ont été responsable pour une certaine domaine de conclusion d'accord, si la subcommisison ne pouvait pas délibérer sur une ou autre question par la majorité des voix, cette question a été délibérer par toute délégation. Les présidents des subcommissions ont du de représenter aussi les intérêts de la Lituanie, argumenter la position de subcommission aux négociations. Le président de la délégation a été responsable pour l'activité de la délégation ainsi pour les relations avec la délégation russe. Quand les opinions des membres des subcommissions sont différentes toutes les questions doivent être délibérées par la majorité de s voix de toute la délégation. Ces subcommisions ont été composées : politique – responsable pour les questions des frontières, des archives, des actes et des documents ; de la défense des frontières – les affaires militaires, la définition des frontières considérant les exigences stratégiques, l'échange des prisonniers, l'accord concernant l'évacuation des territoires occupées, la définition des moyens de protection des frontières de la Lituanie; financière-économique – des dommages, faits par le gouvernement tsarique et la question des rémunération des bolshéviks,la définition de communication et des conditions des concessions ; pour les questions d'échanges de prisonniers et de citoyenneté – responsable pour les exilés, des prisonniers, des omages et les questions de leur bien ; la Commission commune des affaires juridiques et de rédaction ;la Commission des affaires de la délégation économique.

Le procès-verbal de la réunion du 21 avril 1920 à laquelle les membres des subcommissions ont été nommés. [75].

Le procès-verbal de la réunion du 22 avril 1920, les règles communes pour la délégation de la Lituanie pour la paix avec la Russie soviétique[76].

 L'écriture de 26 avril 1920 de la délégation pour la paix avec la Russie soviétique au Premier ministre, par laquelle on demande d'approuver le projet d'accord préparé. Elle demande de l'approuver le plus vite possible, de coordonner avec des ministères des points liés à leurs domaines [77].

Les mandats aux membres de la délégation de représenter les intérêts de la Lituanie sont présentés aux négociations de paix avec la Russie sont présentés à l'affaire[78].

Le 29 avril 1920 les instructions pour la délégation de la Lituanie à la conférence avec la Russie ont été approuvées[79]. La délégation a été mandaté de représenter les affaires de la Lituanie, négocier et signer l'accord. Ses membres ont été nommés par le gouvernement, la composition de la délégation a été énumérés :T. Naruševičius, P. Klimas, S. Rozenbaumas, J. Vailokaitis, Vytautas Raščkauskas, Kazys Bizauskas, Dom. Siemakško. Au cas de besoin les autres personnes pouvaient être nommées, le président du Conseil de l'Etat ou le vice-président le représentant, ainsi le Premier ministre, ayant la voix de décision à la délégation, ont pu participer ex officio.

Le 30 avril 1920 l'ordonnance du Premier ministre pour le président de la délégation de paix de la Lituanie pour les négociations avec la Russie que les membres de la délégation, les experts, le personnel sans la connaissance de la délégation ou son président n'a besoin de présenter aucune information pour la Russie sur la situation économique, politique de la Lituanie, ainsi de négocier individuellement avec les représentants de la Russie. La transgression de ces ordonnances est considérée la trahison du secret de l'Etat[80].

Le projet d'accord préparé avec des modifications[81]sont présentés dans l'affaire, ainsi le projet d'acte de reconnaissance de l'indépendance de l'Etat lituanien[82].

Le 1 mai 1920 pour la nomination du président de la délégation de la Lituanie pour la paix avec la Russie soviétique, en respectant les ordonnances prises le 30 avril à la réunion du Cabinet des ministres, les instructions données concernant le Fonds d'or de Russie, le retour du bien évoqué de la Lituanie, pas encore retourné. Si la Russie renonce de rembourser par l'argent pour le bien détruit, en exigeant de rembourser par- au tel cas la Lituanie ne peut pas de s'obliger de retourner les dettes de la Russie[83].

Le 1 mai 1920 les instructions prises selon la base des ordonnances prises à la réunion du Cabinet des ministres pour la délégation de paix avec la Russie soviétique concernant la terre de Slonim, il a été indiqué que les terres communes de la Lituanie doivent être protégée, sans la différence entre les territoires habités par les lituaniens et les biélorusses. A l'accord il ne fallait pas parler de la définition des relations des lituaniens et des goudes (l'ancienne dénomination des biélorusses) sur les territoires habités par les lituaniens et les goudes[84].

L'instruction de 1 mai 1920 concernant les dettes de la Russie. A la réunion de 29 avril le Cabinet des ministres a décidé que la Lituanie par l'accord de paix peut s'engager pour la partie des dettes de Russie, faites pour les affaires communes de Russie avant le début d'une Grande Guerre si la Russie s'engage pour le remboursement des dommages de la guerre qui ne sera plus petit que telles partie des dettes de Russie pour laquelle s'engage la Lituanie aux créditeurs[85].

Le 1 juin 1920 l'avis du président de la délégation de T. Narusevicius au Premier ministre, par lequel il affirme que les conditions du travail de la délégation de la Lituanie étaient négociées, certains points d'accord ont été modifiés en respectant l'essentiel. Il est demandé de transmettre l'exemplaire d'accord ajouté à l'examen des juristes et des experts, parce que selon T. Narusevicius l'exécution du contrat dépend beaucoup de sa rédaction[86].

L'avis de 1 juin de 1920 de président de la délégation T. Narusevicius au Premier ministre par lequel il affirme que la Russie n'exécutera pas les exigences économiques et financiers des lituaniens. En ayant pour le but de simplifier le travail de la délégation, il est demandé au Gouvernement de discuter dans quelles domaines les réductions peuvent être faites et quelles exigences doivent être maintenues. Il est demandé de définir le minimum des exigences[87].

Le projet du statut du Département de l'Est du Ministère des affaires étrangères pour l'exécution d'accord de paix de la Lituanie avec la Russie[88]. Le 3juin 1920 le statut du Département de l'Est du Ministère des affaires étrangères approuvé par la division spéciale pour l'accord de paix de la Lituanie avec la Russie.

La division spéciale a été mandaté de contrôler toute information reçue des ministères, des établissements et des personnes physiques, en exécutant les points d'accord de paix. Cette division a eu aussi le droit d'exiger l'information, liée à l'accord des ministères, a eu le droit d'inviter les représentant de différents ministères au cas de besoin des spécialistes de différentes domaines. La division spéciale a du de présenter à la commission de la Lituanie de paix avec la Russie, exécuter toute information nécessaire, les instructions et les connaissances[89].

Le 3 juin 1920 le statut pour l'exécution d'accord de paix de la Commission de la Lituanie a été confirmé.

Il est possible de faire la connaissance dans une affaire avec la copie d'accord de paix de la Lituanie et de l'Ukraine[90] par l'accord de la Lituanie et de la République socialiste soviétique d'Ukraine concernant l'option de citoyenneté de la Lituanie[91], les documents financiers présentés de la délégation – les comptes individuels des frais[92],les rapports financiers[93]. Le 21 octobre 1920 pro memoria de J. Saulis concernant l'exécution d'accord de paix de Lituanie avec la Russie[94]. Ainsi avec les documents liés à l'exécution d'accord de paix[95], y compris la déclaration de la Russie concernant le retour du fonds de métrique de la Lituanie[96].

En 1921 la Lituanie a été reconnue de jure par 10 pays. Le premier pays qui l'a fait le 2 février c'était la Lettonie. La traduction de note par laquelle le Gouvernement de Lettonie a reconnu de jure la Lituanie est arrivé le 12 février la représentation de la Lituanie à Washington[97]. Le deuxième pays – l'Estonie. Le 26 février le président du Comité supérieur de défense de Lituanie M. Slezevicius a informé le Ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie J. Purickis sur l'ordonnance du Gouvernement de la République de l'Estonie[98]. Il faut noter que le 23 octobre 1919 le Gouvernement de la République de Lituanie s'est adressé aux gouvernements de Lettonie, d'Estonie et de Finlande concernant la reconnaissance de l'indépendance.

Le 19 août la Suisse a reconnu de jure la Lituanie. Le même jour le directeur du département de la politique de Suisse a informé par écrit le représentant de la Lituanie en Suisse V. Sidzikauskas[99]. Le 5 mai le représentant en Suisse V. Sidzikauskas s'est rencontré avec les représentants du gouvernement de Suisse en ce qui concerne la reconnaissance de l'indépendance de Lituanie, dont l'avis sur cette rencontre a atteignit le ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie[100]. Le document est présenté dans une affaire.

En 1921 la République de Tchéquie, Hollande, la Finlande et deux pays du continent de l'Amérique, le Mexique et le Brésil a reconnu de jure la Lituanie. La reconnaissance de facto d'Argentine a été reçue.

En 1922 le processus de la reconnaissance internationale de la Lituanie a accéléré. Le 5 janvier la Tchécoslovaquie a reconnu de jure la Lituanie et le 9 mai – la Venezuela.

Le 2 juin 1922 le représentant à Londres Tomas Norus-Narusevicius a informé le ministre du Ministère des affaires étrangères Vladas Jurgutis sur la reconnaissance de jure de Venezuela[101]. Cet avis avec les autres documents reflétant l'activité de la représentation de la Lituanie sont sauvegardé dans une affaire «Les documents sur l'activité de la représentation en Angleterre»[102].

 Le 23 mai la Grèce et la Cile a reconnu de jure la Lituanie, le 6 juin – la Bolivie, le 27 – l'Espagne, le 28 juillet – les Etats-Unis, le 1 novembre – l'Islande.

Le 11 novembre 1922 la représentation de la Lituanie auprès le Saint-siège a informé par la télégramme le ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie sur le fait que le Saint-siège a reconnu de jure la Lituanie[103]. Cette télégramme et les autres documents, dévoilant l'activité de la représentation de la Lituanie auprès le Saint-siège et des relations de la représentation auprès le Saint-siège et de la Lituanie dont le but est la reconnaissance de l'indépendance avec le pays de Vatican, sont sauvegardés dans une affaire «Les documents sur l'activité de la représentation à Vatican»[104].

Ensuite après que le 20 décembre la conférence des ambassadeurs a reconnu de jure la Lituanie, autrement dit la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et le Japon, le 27 décembre la Lituanie a reçu les reconnaissance de jure d'Allemagne ( de la République de Weimar) et de Belgique et le 28 décembre elle a reçu de jure de Panama.

De grands pays ont retardé de reconnaître de facto et de jure la Lituanie. Le premier pays le 24 septembre 1919 la Grande-Bretagne a reconnu de facto le Gouvernement de Lituanie. Le 25 septembre 1919 le colonel l'assistant du commissionnaire des régions baltes Ward a informé la représentation de la Lituanie à Berlin[105]. Le 26 septembre la délégation de la Lituanie auprès la conférence de paix de Paris a diffusé la reconnaissance de facto de Grande-Bretagne[106].

Le 11 mai 1920 la France a reconnu de facto l'indépendance de Lituanie. A la télégramme de 29 mars 1919 du représentant de la Lituanie Oskaras Milasius au ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie A. Voldemaras il écrit que la question de la reconnaissance de la Lituanie au Parlement de France a été commencé à être discutée à la fin de mars.[107].

 En atteignant de la reconnaissance 1922 a été le plus important. Le 2 mars 1922 il était discuté au Ministère des affaires étrangères[108] quelles actions il faut prendre pour obtenir la reconnaissance de jure de la Lituanie. Pendant cette réunion l'instruction a été confirmée aussi, dont l'objectif de coordiner le travail de Ministère des affaires étrangères en cherchant la reconnaissance de la Lituanie à la conférence de Gênes. Il est possible de faire connaissance avec des procès-verbaux des réunions de Ministère des affaires étrangères, qui ont eu lieu les mois juin-octobre 1992 (Les archives publics centraux de la Lituanie, 383, volume 7, b.238,284,285,286,287,288). Il est fixé aux procès-verbaux digitaux la délibération des questions actuelles de politique étrangère de la Lituanie, liées à la reconnaissance de la Lituanie au niveau international – la discussion des moyens et de stratégie pour son acquisition au début de l'année, de la situation actuelle, quand la question de reconnaissance de Lituanie  a été délibérée à la Conférence des ambassadeurs de l'Union des Nations, la discussion en l'été-l'hiver 1922. Au procès-verbal No 34 l'information est présentée que  pendant la conférence de Gênes  le Premier ministre de France R. Poincaré que  la France ne contredit pas la reconnaissance de jure de la Lituanie, toutefois elle ne recommande pas de lier cette question à la questions de Vilnius[109].

Les documents importants liés à la discussion de la question de la reconnaissance de la Lituanie sont présentés à l'affaire «Les documents sur la reconnaissance  de la Lituanie, la discussion des relations de la Lituanie et de la Pologne, de la situation de Klaipeda à la région de Klaipeda à la conférence des ambassadeurs»[110]. Entre eux – en 1922 la liste des pays qui ont reconnu de jure et de facto l'indépendance de l'Etat de Lituanie  préparée par l'attaché du Ministère des affaires étrangères[111].  La télégramme de 1 juillet 1922 du secrétaire de représentation à Paris Juozas Dobuzis au ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie Vladas Jurgutis sur la discussion de la question de reconnaissance de jure de la Lituanie à la conférence des ambassadeurs[112], l'écriture de 18 novembre 1922 du ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie Ernestas Galvanauskas au président de la conférence des ambassadeurs Raimond Poincaré  concernant la délibération de la reconnaissance de jure de la  Lituanie[113].  Un des plus principaux documents dans une affaire – l'écriture de 20 décembre 1922 de la conférence des ambassadeurs au ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie Ernestas Galvanauskas par laquelle on informe que la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et le Japon a reconnu de jure la Lituanie[114].  L'écriture de 27/12/1922 d'ambassadeur de Belgique au représentant de la Lituanie à Paris Oscar Milosh par laquelle la Belgique a reconnu  de jure la Lituanie[115].

Le 16 février 1922 le représentant de la Lituanie à Washington V. Carneckis a informé le ministre des affaires étrangères de Lituanie V.Jurgutis sur les tentatives des Etats-Unis de reconnaître l'indépendance de la Lituanie[116]. L'information est présentée dans une affaire Les documents sur l'activité de la représentation aux Etats_Unis[117],des autres documents prouvant l'activité de la représentation aux Etats-Unis sont y sauvegardés. La déclaration sur le fait que les Etats-Unis a reconnu de jure la Lituanie a été envoyée le 30 juillet à la représentation de Lituanie en Russie[118]. Cette déclaration avec les autres documents de la correspondance de 1922 avec la représentation de Lituanie en Russie, est sauvegardée dans une affaire «La correspondance avec le représentant de la Lituanie en ce qui concerne les questions de l'activité de Russie»[119]. Le 1 août 1922 le conseiller de la représentation de la Lituanie à Moscou L. Bagdonas a informé le ministre des affaires étrangères  de la République de Lituanie sur le fait que les Etats-Unis a reconnu de jure les pays baltes[120]. Cette déclaration avec les autres documents sur l'activité de la représentation de la Lituanie en Russie en 1922 sont sauvegardés dans une affaire «Les documents sur l'activité de la représentation en Russie»[121].

Le 5 janvier 1923 Pérou et Costa Rica a reconnu l'indépendance de la Lituanie, le 30 janvier – Siam, le 9 février – Paraguay, le 12 – Chine, le 13 – Libéria, le 26  - Guatemala.  Le 5 décembre la reconnaissance  de Portugal, le 11 – de Cuba. Le 8 août la Perse a reconnu la Lituanie, le 6 novembre – l'Equateur. Finalement, en 1924 les reconnaissances de jure d'Australie (le 7 février), de Roumanie (le 21 août) et de Bulgarie (le 3 novembre).  Les relations de la Lituanie et de Pologne.

Le dossier des «Documents de la mission de Lituanie en Pologne’»mettent en lumière des relations entre la Lituanie et la Pologne en 1919. Ils révèlent des tentatives de réglementer les relations entre les deux pays en 1919 aussi bien qu'unir leurs forces dans la lutte contre les bolcheviks. D'après les documents, il bien apparaît que le Gouvernement de Lituanie principalement exigeait la reconnaissance de l'indépendance de Lituanie dont la capitale serait Vilnius. Les documents ont également révélé la réticence du gouvernement polonais à négocier la détermination de la frontière polono-lituanienne au motif que cela devrait être fait dans la Conférence de Paix à Paris. Parmi des pièces du dossier il y a aussi un télégramme de 4 juillet 1920 d'Eustache Sapieha, le ministre des affaires étrangères de la République de Pologne, au ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie où il déclare que la Pologne a reconnu le Gouvernement lituanien.

Les protocoles de la délégation de Lituanie auprès de la Conférence de paix de Paris présentent beaucoup d’information sur les relations polono-lituaniennes, et le cours de leur conflit en 1919.  La délégation lors de leur réunion le 12 mars a discuté des réclamations qui devaient être officiellement présentés dans la Conférence de paix à Paris. Afin qu’argumenter l’indépendance de Lituanie elle a annoncé la position de Lituanie à l’égard de la Pologne en déclarant que la Lituanie ne veut pas s’assimiler à Pologne car dans le passé la Pologne toujours exploitait la Lituanie, la forçait de former l’Union de Lublin qui suivait par l’usurpation d’un grand nombre des terres lituaniennes. L’anarchie des couches privilégiées ont implanté le gâchis et a détruit les deux pays, or la Pologne montre maintenant ses tendances agressives contre la Lituanie. Le fait que la Lituanie était invitée de s’unir avec la Pologne est bien montré par l’histoire de M. A. Voldemaras sur la rencontre avec un membre d’état-major général Lorand, sur des questions militaires et celles de la frontière de Lituanie (la réunion no. 18). Le représentant de la France invitait la Lituanie à rejoindre la Pologne.

Le 25 avril lors de sa réunion la Délégation de Lituanie a décidé de dresser une déclaration sur les activités de la Pologne après avoir entendu sur l’envahissement de Vilnius par l’armée militaire polonaise. Cette déclaration a été discutée dans les réunions de la Délégation le 26 et 29 avril. Une autre protestation contre les activités de la Pologne a été délibérée dans la session no. 33 de 7 mai. Une possibilité d’entrer à la négociation avec les représentants de Pologne a été discutée le 8 mai. Le sujet de Lituanie et Pologne était récurrent dans les réunions de la Délégation lituanienne auprès de la Conférence de paix de Paris.

Le dossier sur les «Documents de la mission de la Délégation de Lituanie auprès de la Conférence de Paix» présente un nombre considérable de rapports sur l’état en Lituanie en 1919 qui sont pertinents pour comprendre le cours du conflit polono – lituanien.

L’histoire des relations polono – lituaniennes de 1920 est reproduite par des documents soumis au dossier des «Documents sur la négociation entre la Pologne et la Lituanie du pacte de Suwalki de 8 janvier – 8 décembre 1920»; le protocole de 6 janvier 1920 de la rencontre des représentants des Gouvernements polonais – lituanien à Kaunas sur l’échange des prisonniers de guerre ;les télégrammes de 2-10 septembre 1920 du ministre des affaires étrangères de la République de Lituanie J. Purickis et le ministre des affaires étrangères de la République de Pologne Sapieha sur leurs possibilités de négociation. 

Certains documents du dossier témoignent l‘échec de la négociation entre les deux pays en Kalvarija le 16-18 septembre 1920. Ce sont les documents suivants: la déclaration no. 1 de la Délégation lituanienne de 16 septembre 1920, la déclaration no. 2  de la Délégation lituanienne de 16 septembre 1920, la déclaration no. 3 de la Délégation lituanienne de 16 septembre 1920 ainsi que les déclarations de la Délégation polonaise à la Délégation de Lituanie de 16 et de 17 septembre 1920.

Il est également possible de se familiariser avec le pouvoir de délégation signée par P. Klimas le 27 septembre 1920 qui autorise V. Čarneckis de représenter la Lituanie et mener la négociation avec la Pologne le 27 septembre.

Le cours de négociation à Suwalki est présenté par les téléphonogrammes de la délégation et de l‘autorité lituanienne démontrant l‘information qui était fournie à Kaunas par la délégation de Lituanie ainsi que les instructions envoyées par Kaunas aux négociateurs. Le téléphonogramme de 30 septembre 1920 de P. Klimas à B. K. Balutis. Le téléphonogramme donne l‘information à la délégation de négociation de Suwalki sur le fait que les ministres des affaires étrangères de la Pologne Sapieha et Rozvadowski ont déclaré au représentant de l‘Angleterre que toutes les démarches polonaises derrière Nemunas visent à lutter contre des opérations militaires des bolchevics. Sapieha a exigé que la négociation à Suwalki devait déterminer une ligne de démarcation qui correspondait aux positions de l‘armée du moment ledit et déclaré que la délégation polonaise continuerait à proposer de mener la négociation à Riga. Rozvadowski déclarait que la Pologne aurait assez de puissance militaire d‘occuper Vilnius si les lituaniens commençaient à poursuivre l‘armée de Pologne dans le territoire de Lituanie. Il n‘a pas déterminé pourtant le terme de ‚la poursuite‘. En conséquence, le Conseil des ministres a décidé de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter tout excès donnant les Polonais un prétexte à ces menaces. Le téléphonogramme de 1 octobre 1920 de B. K. Balutis à Lituanie. Il donne l’information sur la réunion de négociation à Suwalki le 30 septembre.

Le 1 octobre 1920 B. K. Balutis a reçu un téléphonogramme de P. Klimas qui tente d‘informer la délégation lituanienne sur l‘affirmation de Curzon que la ligne de démarcation n‘aurait aucune signification politique et qu‘il est nécessaire de s‘en mettre en accord. Il indiquait que la négociation peut faire appel au retrait des armées polonaises et russes du territoire de Lituanie mais souligné que si une position ladite n‘était pas acceptable pour la Pologne, cela ne pourrait pas être la cause de la fin de négociation. Il indiquait qu‘il n‘était pas nécessaire d‘exiger un artmistice avant que la ligne de démarcation soit déterminée. La ligne acceptable pourrait être considérée la celle où l‘armée de la Lituanie se trouvait avant que la négociation se commençait. Il affirmait que la Lituanie devrait accepter cette ligne afin que montrer au monde notre pacificité et priver des Polonais de la raison d’accuser la Lituanie pour l’aide aux bolchevics. Il déclarait que des Anglais promettaient tout le soutien à Lituanie dès que les armées soviétique et polonaise quitteraient le territoire de Lituanie après avoir signé un pacte de paix ou de cessation des hostilités. D’après P. Klimas, il était essentiel d’obtenir le ‘modus vivendi’ qui nous protégeait Vilnius aussi bien que le ferroviaire Vilnius-Varėna-Alytus. Il demandait de soulever une question lors de la négociation sur la privation de la technique militaire et des armes aussi bien que la restitution de 36 wagons qui n’avaient pas pu retourner après une détonation du pont Varėna – Marcinkonys. P. Klimas note que le débat polono-lituanien est mis aux mains de l’Union des Nations, de ce fait il commande d’informer l’autorité immédiatement si les Polonais proposeront continuer la négociation à Riga. Il affirmait que dans le cas ledit la Lituanie serait une partie plus faible. Le téléphonogramme de 3 octobre 1920. Les négociateurs de Lituanie ont été informés sur l’arrivée de la commission du contrôle militaire de l’Union des Nations, des activités militaires des polonais et l’envahissement des territoires de Lituanie. Le téléphonogramme a aussi indiqué des conditions et repères de négociation. Le téléphonogramme de 4 octobre 1920 de P. Klimas à B. K. Balutis présentait des instructions suite à la situation ladite – si l’Union des Nations continuait à se comporter indifféremment et les polonais ne changeaient pas leur position non plus, il était nécessaire d’accepter une ligne de démarcation suggérée par les Polonais au motif que l’état du front ne permettait pas à Lituanie de se conformer à ses exigences. Il a indiqué de d’obtenir une autorisation de démarrer des trains à travers Varėna, et souligné qu’il fallait consentir aux compromis afin de déterminer la ligne de démarcation et d’entrer en armistice.

Le 7 octobre 1920 le téléphonogramme de P. Klimas à B. K. Balutis présente des raisons qui prévenaient de tracer la ligne de démarcation à travers Bastūnai. D‘après B. K. Balutis, la délégation de Pologne a trouvé un prétexte de ne pas tracer une ligne soi disant qu‘il était impossible d‘y procéder à cause de la présence des bolchevics dans le territoire ledit. P. Klimas informe sue le mouvement des troupes polonaises de Lida vers Vilnius et indique que le danger est très grand, de ce fait il recommande de ‚prendre un ton tendre donnant l‘atmosphère des relations pacifiques et l‘engagement aux garanties des Polonais en Lituanie voire qu‘une possibilité d‘entrer en relations proches de voisinage si les Polonais agiraient en gentilhomme et ne feraient pas des attaques contre Vilnius‘. Ensuite il dit qu’il est nécessaire de montrer une très grande hostilité aux Polonais sur leurs actions militaires en disant que l'attaque de Vilnius détériorerait définitivement les relations des deux pays. Si les Polonais nous laissaient seuls, cela donnerait des perspectives potentiellement favorables à Pologne dans l’avenir. Il fournit également des informations sur l’intention de signer un traité de paix entre la Russie et la Pologne à Riga qui donnerait aux Polonais un couloir à travers Vileika – Dysna et qui donc signifie que la Lituanie est complètement isolée de Russie.

Le 7 octobre 1920 le Chef suprême des armées reçoit un téléphonogramme du général lieutenant Kattche qui indique des accords les plus importants avec les Polonais : la ligne de démarcation définie par le Traité, et qui informe que les Polonais s’engagent de faire passer tous les trains lituaniens sauf les trains militaires. Le traité entre en vigueur à 12 heures le 10 octobre et y sera jusqu’à la résolution définitive des débats territorial entre la Lituanie et la Pologne. Le 7 octobre 1920 K. Balutis envoie un téléphonogramme au ministère des affaires étrangères de Lituanie adressée au sous-secrétaire P. Klimas qui informe sur l’accord établi avec les Polonais – i.e. la ligne de démarcation déterminée consentie par la commission du contrôle militaire d’Union des Nations et l’accord sur le mouvement des trains. Il informe également que la commission est partie pour Varėna en voiture et indique de prendre toutes les mesures afin que maintenir le contact avec la commission.

Le dossier présente un texte du traité de Suwalki de 7 octobre 1920 qui introduit les accords entre la Lituanie et la Pologne sur la ligne de démarcation, la cessation des hostilités, l’échange des prisonniers, la durée du traité.

Le dossier contient un document non daté qui informatif – le message du Gouvernement de Lituanie à l’Union des Nations sur la rupture du traité de Suwalki. Le premier paragraphe déclare que la rupture du traité de Suwalki réalisée par la Pologne est un précédent dangereux en ce qui concerne les relations internationales et que l’Union des Nations ne devrait pas permettre à Pologne de violer les traités internationales en tant qu’un membre de l’Union des Nations. Le document également indique qu’en tant que la région de Vilnius est envahie par la Pologne, le rapprochement des deux pays en négociations directes ne sera pas possible. L’occupation de la région de Vilnius menée par L. Zeligowski et le refus du Gouvernement de Pologne de retirer ses troupes sont considérés comme ‘un banditisme international’, et donc l’Union des Nations est invitée de résoudre immédiatement cette situation car elle déshonore son autorité.

L'avis de B.K. Balutis sur la conversation entre lui, T. Norus- Narusevicius et le lieutenant – colonel Ward qui a eu lieu le  23 octobre 1920. L'opinion du Gouvernement de la Lituanie sur la signature d'un armistice possible avec L.Zeligovsky. Le Gouvernement de Lituanie a voulu de ne pas commencer des négociations avec L. Zeligovsky et au cas de besoin de continuer les actions militaires. Sous l'initiative des Nations Unies et ou d'Entente le Gouvernement de la Lituanie a vu des possibilités de commencer les négociations[122].

Plus d'information sur les relations entre Lituanie- Pologne est présentée dans une affaire «Les documents sur la régularisation du conflit de Lituanie – Pologne[123].

Sous la pression du contrôle de commission militaire de l'Union des Nations, le Gouvernement de la Lituanie a renouvelé les négociations concernant le plébiscite le mois de janvier 1921, toutefois à cet étape des négociations les propositions de Lituanie n'ont pas été considérées. Finalement sur la note de 13 février 1921 à l'Union des Nations  le Gouvernement de Lituanie a renoncé le plébiscite à Vilnius et à la région de Vilnius en argumentant que Vilnius, qui est une capitale de Lituanie, serait annexé à Lituanie sans plébiscite.

Autres négociations de Lituanie et de Pologne a commencé à la fin du juin de 1921 et continuait jusqu'au début de juin. Le président du Conseil de l'Union des Nations P. Himans a dirigé les négociations. La Lituanie a été représentée par P. Klimas, E. Galvanauskas et V. Jurgutis.  A cette étape des négociations le projet des 15 articles de p. Himans dans lesquelles les conventions économiques et militaires sont coordonnées en respectant la politique étrangère, quand la Lituanie a été divisée dans les cantonnes administratives de Kaunas et Vilnius, en assurant au dernier l'influence de la Pologne. Comme cela cherchant d'obtenir l'accord de la Lituanie et  de la Pologne. Les délibérations du projet à Bruxelles a le 12  mai et en même temps les  consultations ont eu lieu en Lituanie aussi. Quand les positions de la Lituanie et de la Pologne sont différentes, les négociations ont acculé à l'impasse et le 3 juin ont été rompues. La question a été passée au Conseil de l'Union des Nations, qui a décidé de renouveler le mois de septembre 1921. La deuxième étape des négociations de Lituanie et de Pologne a eu lieu à Génève. Une nouvelle version du projet de Himan a été présentée pour la délibération.

Les procès-verbaux de la conférence des représentants des pays étrangers en Lituanie reflètent parfaitement les positions des diplomates lituaniens sur la question du projet de Himans[124], sont sauvegardés aux Archives centraux publics de Lituanie, au fonds d'Ignas Seinius. Le 27 octobre 1921 les discussions sur la question du projet de Himans ont commencé à la réunion du congrès, où le projet de Himans a été présenté, en discutant chacun point séparément.  Tout d'abord les possibilités de la prise ou du rejet du projet au contexte de la politique internationale. Il a été constaté que rejeter et d'admettre le projet de Himans peut   être risqué, mais le rejet pourrait signifier, que «...semble que les relations de la Lituanie avec le monde et elle manque d'aide juridique». Le 28 octobre le premier sujet de discussion a devenu l'opinion des habitant de Vilnius occupé au projet de Himans. Il a été constaté que les juifs et les lituaniens sont d'acord en ce qui concerne le projet et les polonais de la région de Vilnius  le déteste gravement. Il était établit aussi que l'opinion sur le projet en Pologne elle-même est double – une partie des politiciens pense que le rejet du projet pourrait ruiner les relations de Pologne et des Nations Unies, et «Pilsudski et Co croient que les faits exécutés et ne considèrent rien. Ils ne déclinent pas encore la pensée d'occuper toute la Lituanie et de l'annexer  Pologne avec des relations fédérales». Le projet de Himans a été délibéré au contexte de la situation interne et économique. Il est constaté que l'inimitié des habitants au projet de Himans est  une conséquence de l'activité des parties politiques et des dirigeants, alors que la plupart du pays, surtout les habitants des villages sont «passifs et indifférent». On peut penser qu'au aspect économique le rejet peut être très dangereux. A la neuvième réunion, qui a eu lieu le 29 septembre, l'opinion d'Allemagne, de Lettonie, d'Estonie, de Finlande, de Russie au projet de Himans a été discutée. Les diplomates ayant participé à la réunion ont présenté les arguments  «oui» et «contre» pour le prise du projet de Himans. A la 11ème réunion de 31 octobre  trois possibilités ont été discutées – la prise du projet de Himans, le rejet et la prise avec des réserves. Les diplomates ont délibéré et discuté les conséquences de tous les cas discutés. E. Galvanauskas a informé les participants de la réunion qu'après les conversations avec des personnes publiques, les membres des parties politiques et des fractions, il est devenu clair que tout le monde est contre le projet de Himan, a notifié que la plupart d'eux se basent que sur la situation de la politique d'intérieur. Les discussions continuaient à la 12ème réunion du 1 novembre, qui a abouti par les votes. Personne n'a voté pour le rejet ou la prise du projet.  «Alors qu'une seule voie la prise avec des réserves est laissée». La commission a été composée pendant cette réunion (P. Klimas, T. Norus-Naruševičius, V. Sidzikauskas), qui a du de préparer la réponse à la décision de 20 septembre de Société des Nations. La délibération de réponse a eu lieu aux réunions de 3 et 4 novembre, la commission composée a été complétée par B. K. Balutis et I. Jonynas, eux et la commission composée avant ont été mandatés de rédiger la dernière réponse à la Société des Nations en langue française. La réponse comme la définition commune du congres des représentants a été prise à la réunion No 17 du 5 novembre.  

L'ordonnance du congrès des représentants de prendre le projet Himans avec des réserves, montrant l'intention des diplomates de retarder et de continuer les négociations en ayant pour le but de récupérer la région occupée de Vilnius, n'était pas approuvée. Aux votes ayant eu lieu  au Seimas et au Gouvernement de la République de Lituanie personne n'a voté pour la prise du projet. Finalement, le 24 décembre le Gouvernement de Lituanie a envoyé la note à la Société des Nations où on dit que le Gouvernement est désolée qu'elle doit déclarer que la Lituanie ne peut pas prendre du projet recommandé d'expiation. Le gouvernement de Pologne a rejeté aussi le deuxième projet de Himans[125].

Le 13 janvier 1922 le Conseil de Société des Nations, en discutant les résultats des négociations de Lituanie et de Pologne à Génève, a décidé de renoncer de résoudre le conflit de deux pays. La commission du contrôle militaire été renoncée, il a été décidé de diviser la zone neutrale entre la Lituanie et la Pologne, de définir les lignes de démarcation. La Lituanie  n'était pas d'accord avec telle décision de Société des Nations[126]. La division des zones neutrales entre la Lituanie et la Pologne a été étendue et était discuté de nouveau à la session du Conseil de Société des Nations qui a eu lieu le mois de septembre 1922.

En ne tenant pas au compte la lutte active de la Lituanie, le 3 février 1923 la Société des Nations a pris l'ordonnance concernant la liquidation de zone neutre, et la commission de Société des Nations dirigée par P. Saura a définit la ligne par laquelle la zone neutre a été divisée. Le chemin de fer Warsawa – Vilnius – Daugpilis a été laissé pour la Pologne,  Sirvintos et Giedraiciai ont été rendus pour la Lituanie. 

On peut faire la connaissance avec le procès-verbal de réunion du Conseil de Société des Nations qui a eu lieu le 3 février 1923 qui est présenté à la base des données[127],par lequel il a été décidé de liquider la zone neutre entre la Lituanie et la Pologne; il y est indiqué que la ligne de démarcation sera du caractère temporaire, les deux pays ont été obligés de ne pas transgresser, ils ont été obligés de pas entreprendre des actions opposées. Pendant la réunion la délégation de Lituanie a présenté la déclaration par laquelle elle affirme que le Gouvernement de Lituanie soulignait que ne sera pas d'accord avec des modifications de zone neutre, exigeait toujours la ligne de démarcation, approuvée par l'accord de Suvalkai. Il étai déclaré que la zone neutre a été définit par la convention mutuelle de Kaunas entre la Lituanie et la Pologne de 30 novembre (l'armistice de Pologne de 29 novembre 1920) et pour cela la délégation de la Lituanie pense que le Conseil de Société des Nations ne devrait pas présenter  des recommandations sur cette question, parce que ni Lituanie, ni Pologne ne l'ont jamais signé. Selon la confirmation des diplomates de Lituanie, la modification des accords de deux pays sans leur accord, deviendrait un mal précédent, objectaient les principes de souveraineté des pays. 

Aux votes qui ont eu lieu pendant la réunion le Conseil de Société des Nation et de représentant de Pologne ont pris les recommandations discutées et le représentant de Lituanie a voté contre. La décision a été prise, que ne considérant pas le désaccord de la Lituanie, les recommandations entreront en vigueur. .

Le document est sauvegardé dans une affaire «Les documents sur la discussion du conflit entre la Lituanie et la Pologne à la Société des Nations et à la Conférence des ambassadeurs[128]. Les documents depuis 23/06/1921 à 10/1923 sont y sauvegardés, rétablissant le déroulement de la résolution du conflit de la Lituanie – Pologne à la Société des Nations et des Ambassadeur, les tentatives des diplomates de présenter la question au niveau international après les ordonnances défavorables pour la Lituanie de la conférence des ambassadeurs[129].

Le 09/03/1923 – 02/05/1923  la note du proteste du Gouvernement de Lituanie  concernant l'ordonnance de conférence des ambassadeurs de 15 mars 1923[130]. a été présenté dans une affaire digitale «Les documents sur la définition de frontières de Lituanie – Pologne[131]. A la note du proteste il est confirmé que la Lituanie n'a plus de possibilité d'opposer à la Pologne concernant l'occupation illégale de région de Vilnius, il a été déclaré solennellement que le Gouvernement de Lituanie  ne reconnaît pas la décision de conférence des ambassadeurs du 15 mars, Vilnius est considéré la capitale de Lituanie, et la région de Vilnius – la partie de Lituanie. Le document est présenté en langue française.

La carte visualise les frontières orientales définies à la conférence des ambassadeurs.

 

La Fusion de la region de Klaipeda avec la Lituanie

La question de dépendance du port de Klaipeda ainsi que de la Petite Lituanie a été soulevée déjà à la conférence de paix de Paris. Cela est reflété aux procès-verbaux de la délégation de Lituanie auprès la conférence de paix de Paris[132], dans une affaire «Les documents de l'activité de la délégation de la Lituanie auprès la conférence de paix de Paris»[133].

Plusieurs sources pour étudier l'histoire de la fusion de la région de Klaipeda avec la Lituanie  sont présentées dans une affaire «Les documents sur la révolte de la région de Klaipeda et la fusion de Klaipeda avec la Lituanie»[134]. Les documents présentés dans une affaire dévoilent l'activité des diplomates lituaniens en résolvant la question de région de Klaipeda. Ce fait est prouvé par les avis que les représentants lituaniens en Grande-Bretagne et Lettonie ont envoyé au Ministère des affaires étrangères de Lituanie.. Ils ont présenté l'opinion de l'un ou d'un autre politicien ou diplomate en ce qui concerne la question de Klaipeda, les recommandations comment se conduire dans certaine situation. Parmi ces documents sauvegardé dans une affaire – l'avis de 31 janvier 1923 de représentant lituanien en Grande-Bretagne T. Narusevicius sur les conversations qui ont eu lieu les 29-30 janvier 1923 sur la question de la région de Klaipeda avec le lord Robert Cecil, l'ambassadeur d'Italie en Grande-Bretagne et le professeur Simpson. L'avis de 30 janvier du représentant letton D. Zaunius au ministre des affaires étrangères par lequel on présente l'information sur les tentatives des représentants du Gouvernement de Pologne d'assurer la résolution de la question de région de Klaipeda pour leur profit, convaincre les pays d'Entente de faire la pression pour la Lituanie, ainsi la position de la Lettonie en ce qui concerne la question de région de Klaipeda.

Les documents importants sur la situation à la région de Klaipeda pour l'examen de la fusion de la région de Klaipeda avec la Lituanie[135]. Parmi eux la traduction en langue lituanienne de l'ordonnance sur la fusion de la région de Klaipeda avec la Lituanie de 17 février 1923 de la conférence du Conseil des ambassadeurs[136], les avis du mois de janvier de 1923 du directeur de Département de l'Ouest et de la politique du Ministère des affaires étrangères B. Balutis pour le représentant de l'Etat lituanien à la région de Klaipeda A. Smetona[137], le manifeste (l'affiche) du Comité de sauvegarde de la Petite Lituanie pour les habitants de la région de Klaipeda[138], autres documents.

Le 8 mai 1924 la fusion de la région de Klaipeda est entrée finalement en vigueur par la Convention de Lituanie et de l'Empire britannique, de France, d'Italie et de Japon concernant le territoire de Klaipeda[139].  Le document est sauvegardé dans une affaire «La convention de Lituanie et de l'Empire britannique, de France, d'Italie et de Japon concernant la région de Klaipeda, l'accord de Commerce et navigation avec le Norvège, la loi de changement de monnaie lituanienne par les litas et des projets des autres lois, statuts, règles et des états[140].  

 


[1] LCVA F. 1014, volume 1., b. 21
[2] Les adresses des représentations de Lituanie à l'étranger // F. 923, volume 1, b. 1296, l.
[3] LCVA, f. 648, ap. 1, b. 314, l. 25 – 26.
[4] Le mandat du mois de novembre 1918 à Jurgis Saulis de représenter l'Etat de Lituanie en Allemage. LCVA, F. 383, volume. 18, b. 297, l. 100.
[5] LCVA F. 383, volume 4, b. 135.
[6] LCVA F. 383, volume. 4, b. 135, l. 18
[7] LCVA F. 923, volume.1, b. 1296, l. 12 – 12 ap.
[8] LCVA f. 923, volume 1, b. 1296, l. 12 ap.
[9] LCVA, f. 383, volume 7, b. 249.
[10] LCVA, f. 383, volume 7, b. 249, l. 53.
[11] LCVA, f. 383, volume 7, b. 249, l. 92 – 99.
[12] LCVA, f. 383, ap. 7, b. 174.
[13] LCVA, f. 383, ap. 7, b. 174, l. 94 – 94 a.p.
[14] 1919-02-11 įgaliojimas Jurgiui Savickiui atstovauti Lietuvą Danijoje // LCVA. F. 923, ap. 1, b. 39, l. 58.
[15] LCVA F. 383, ap. 7, b. 167.
[16] LCVA F. 383, ap. 7, b. 167, l. 42
[17] LCVA F. 383, ap. 7, b. 167, l. 43
[18] LCVA F. 383, ap. 7, b. 167, l. 95.
[19] LCVA F. 383, ap. 7, b. 167, l. 60 - 64
[20] LCVA F. 383, volume 7, b. 167, l. 65-69.
[21] LCVA F. 383, volume 7, b. 167, l. 36.
[22] LCVA F. 383, volume 7, b. 167, l. 20.
[23] LCVA, F. 383, volume 17, b. 29, l. 22.
[24] LCVA, F. 383, volume 7, b. 19, l. 108.
[25] LCVA, f. 383, volume 17, b. 58, l. 156.
[26] LCVA, F. 383, volume 17, b. 45, l. 10.
[27] LCVA, F. 383, volume 7, b. 365, l. 35
[28] LCVA, F. 383, volume 7, b. 365, l. 69-70.
[29] LCVA, F. 383, volume 7, b. 365, l. 68.
[30] LCVA, F. 383, volume 7, b. 365, l. 65.
[31] LCVA, F. 383, volume 7, b. 365, l. 726, 725, 723-724.
[32] LCVA, F. 383, ap. 7, b. 169, l. 16.
[33]Užsienio reikalų ministrai, p. 416-417
[34] LCVA, f. 383, ap. 7, b. 78,
[35] LCVA, f. 383, ap. 7, b. 78, l. 30.
[36]LCVA, f. 383, ap. 17, b. 20.
[37] LCVA, f. 383, ap. 3, b. 32.
[38] LCVA, f. 383, volume 17, b. 58.
[39] LCVA. F.923, volume 1, b. 57, l. 65, 66 volume L'ordonnance de 12/08/1919 du Cabinet des ministres de Lituanie concernant le premier représentant lituanien en Letonnie J. Sliupas et la nomination de l'attaché militaire V. Natkevičius.
[40] LCVA. F.383, volume 3, b.101, l. 69.
[41] LCVA. F.383, volume 3, b.101, l.58 (en français) et l. 59 (en lituanien).
[42] LCVA. F.383, volume 3, b.101.
[43] LCVA. F.383, volume 3, b.101, l. 53
[44] LCVA. F.383, volume 3, b.101, L. 54.
[45] LCVA. F.383, volume 3, b.101, l. 14 – 14 a.p.
[46] Le même lieu. 14 – 14 volume.
[47] Le même lieu, l. 49, 50, 51.
[48] LCVA. F.383, volume 3, b.101, l. 38-38 volume
[49] LCVA f. 383, volume7, b. 106
[50] LCVA. F. 383, volume7, b. 106, l. 120.
[51] S. Grigaravičiūtė, 55-56
[52] Č. Laurinavičius. Lietuvos–Sovietų Rusijos taikos sutartis, p. 92.
[53] LCVA f. 383, ap. 7, b. 77.
[54] LCVA f. 923, ap. 1, b. 95
[55] LCVA f. 383, ap. 7, b. 77., l. 218-219 a.p.
[56] LCVA f. 383, volume 7, b. 77., l. 212-213.
[57] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 20
[58] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 182-183, 198-200, 196, 195.
[59] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l.175-179
[60] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 172.
[61] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 169.
[62] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 168.
[63] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 167
[64] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 194.
[65] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 166
[66] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 158-165, 143-145.
[67] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 149, 150, 154-154 a.p., 155, l. 156-156 a.p.
[68] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 123-124
[69] LCVA f. 383, volume 7, b. 77, l. 119-120
[70] LCVA f. 923, volume 1, b. 95.
[71] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 10-27.
[72] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 243-253
[73] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 183-204
[74] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 179-181
[75] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 178.
[76] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 175-177.
[77] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 171-171a.p.
[78] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l.161-170
[79] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 157-160
[80] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 156
[81] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 146-155
[82] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 157-160
[83] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 144.
[84] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 143.
[85] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 142.
[86] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 141.
[87] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 140.
[88] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 137-139.
[89] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 135.
[90] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 88-93, 94-99, 100-105, 122-127, 128-133.
[91] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 106-109, 110-113, 114-117, 118-121.
[92] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 76-87
[93] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 54-75.
[94] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 42-46.
[95] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l.1-42.
[96] LCVA f. 923, volume 1, b. 95, l. 5-7.
[97] LCVA F. 656, volume 1, b. 224, l. 22.
[98] LCVA F. 383, volume 7, b. 106, l. 120.
[99] LCVA F. 383, volume 17 , b.20, l. 31.
[100] LCVA F. 383, volume 17 , b.174, l. 94.
[101] LCVA, f. 383, volume 7, b. 261, l. 171.
[102] LCVA, f. 383, volume 7, b. 261
[103] LCVA, F. 383, volume 7, b. 289, l. 64, 68, 71
[104] LCVA, F. 383, volume 7, b. 289
[105] LCVA F. 383, volume 4, b. 135, l. 18.
[106] LCVA. F. 383, volume 7, b. 249, l. 53.
[107] LCVA F.  383, volume 7, b. 32, l. 18.
[108] [LCVA 383, volume 7, b. 283, l. 34]
[109] LCVA 383, volume 7, b. 383. Posėdis Nr. 34
[110] LCVA, f.  383, volume 7, b. 295.
[111] LCVA. F. 383, volume 7, b. 295, l. 40
[112] LCVA, f.  383, volume 7, b. 295, l. 223
[113] LCVA, f.  383, volume 7, b. 295, l. 71–74.
[114] LCVA, F. 383, volume 7, b. 295, l. 54-54a.
[115] LCVA, F. 383, volume 7, b. 295, l. 45.
[116] LCVA F. 383 volume 7, b. 260, l. 197.
[117] LCVA, f.  383, volume 7, b. 260.
[118] LCVA F. 383 volume, 5, b. 15, l. 212.
[119] LCVA F. 383 volume, 5, b. 15
[120] LCVA, f.  383, volume 7, b. 301, l. 145.
[121] LCVA f. 383, volume 7, b.301.
[122] LCVA f. 383, volume 7, b. 80, l. 4-5
[123] LCVA f. 383, volume 7, b. 90.r
[124] LCVA f. 675, volume 1, b. 1, l. 1-39.proj
[125] Ministres,  58-59 pages.
[126] Ministres,  91 page
[127] LCVA f. 671, volume 1, b. 33, l. 19-25.
[128] LCVA f. 671, volume 1, b. 33,
[129] LCVA f.671, volume 1, b.33, l. 155-166.
[130] LCVA. F. 383, volume 7, b.413, l. 36–41.
[131] LCVA f. 383, volume 7, b. 413.
[132] LCVA f.383, volume 7, b. 1 – 7
[133] LCVA f.383, volume 7, b. 19
[134] LCVA f. 383,volume .7, b. 378
[135] LCVA f. 383, volume7, b. 61.
[136] LCVA f. 383, volume7, b. 61, l.34-36.
[137] LCVA f. 383, volume7, b. 61, l.46-59
[138] LCVA f. 383, volume7, b. 61, l. 157
[139] LCVA f.923, volume1, b. 374,  l. 200–207
[140] LCVA f.923, volume1, b. 374 

 

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